En 2024 Jack White s'est octroyé un retour qui n'est pas des moindres en 2024. « No name » est sacrément huilé dans le rock le plus authentique et après tout c'est le sien voire même celui des White Strypes défunts. Et si « no name » était tout simplement le pavé lancé avec fougue dont avait besoin le rock pour faire à nouveau un beau sursaut...
Le monsieur n'a jamais fait les choses normalement. Et c'est à nouveau tel un serpent qu'il a proposé sous format vynil blanc dans ses boutiques de Third Man Records de Londres ou Nashville ce nouvel opus à quelques privilégiés. La suite on la connaît « No name » est devenu bleu et a été largement commercialisé.
Nous sommes donc ici devant la dernière pièce dans la bonne discographie en solo du Jack et le contenu est franchement orienté dans un retour aux racines du guitariste et de ce qui a fait son allure (The Do, White Strypes). Le blues de Détroit le plus sale croise le rock le plus sauvage. Car sur « No Name » Jack remet les pendules à l'heure et recentre ses styles en un : rock, blues et punk à la manière de « on branche on joue ».
Dès que le diamant est descendu sur la première plage le ton est donné. L'électro-choc est puissant. Il perdure sans baisse d'intensité jusqu'à la dernière chanson. Le son est dantesque, époustouflant, d'une rare énergie.. Et qu'il chante ou qu'il joue Jack s'en fout. Il éructe, il rage, il crache le feu du rock, le souffle du blues avec une sacrée férocité punk/ (« Bombing out »).
Rien ne se perd, ni se créé tout se transforme déclarait Lavoisier. L'adage semble être devenu le cortex du rock.