mardi 31 mai 2022

Primal Scream Riot City Blues - Le meilleur album des Stones

2006 arrive sur les platines l'album du groupe écossais de rock indépendant(ne rions pas !!) Primal Scream "Riot City Blues". Sans le savoir !? Les fans indépendantistes ne le savent pas encore mais ils ont dans les mains peut-être le meilleur album des Stones tant Primal Scream a su aspirer pour son album le style des pierres qui roulent et de tous leurs frangins et cousins. Ah Cosa Nostra quand tu nous tiens ! Et ce n'est pas juste un peu ou juste comme çà sur un morceau non non Primal Scream groupe de rock indé a pondu tout simplement un des grands albums de rock de cette année-là. 

10 plages dédiées au rock, au rock'n roll, au blues rock à tout ce qui agite nos vortex et nos fesses et j'en passe. Ca démarre  d'entrée par un cadencé "country girl" la bipolarité Stones/Waterboys est totalement respectée.  "Nicky Gritty" et son intro on ne peut pas plus star me upienne sont  la parfaite bande son pour recevoir Mr Mick "jogging" Jagger. Bref de plage en plage Primal Scream montre ici un talent incroyable à se saisir du rock et à l'offrir sous ses différentes formes, styles, chapelles, périodes et j'en passe. Sixties, seventies peu importe un seul dénominateur commun : rock martelé par une production adaptée à chaque plage comme le tonitruant "99 floor". Les Primal Scream offrent ici sans doute le meilleur du rock de 2006 sur ce "rock city blues" totalement indispensable mince puisqu'on vous le dit ! Volez-le ! Surtout l'expanded Version de l'album ! Le plus grand foutraque du rock'n roll de 2006 !





Mathew E White fresh blood

 Mathew E White fait parti de cette génération un peu hors du commun, un hors normiste(auteur, compositeur, interprète producteur)  américain né en 1982 comme on les aime bien et à connaître vraiment. Fini le parcours où l'on ne sort plus du pays, lui a voyagé au Philippines, au Japon et à découvert le rock et jazz. 

Il a à son actif la co-fondation du groupe Great White Jenkins. Ses talents d'arrangeur et guitariste de Jazz l'ont amené dans les débuts de sa carrière à propulser pas mal la scène de Richmond dans ce domaine. Puis il continue en solo et devient producteur de lui-même où il a fondé son propre label Spacebombs Records. Il a sorti 3 beaux et magnifiques petits albums remplis de rock, de jazz, de blues, de soul et de folk. Un monsieur atypique à aller écouter. 

Son second album "Fresh blood" sorti en 2015 est un bel opus qui représente bien le caractère feutré mais mais pas que de sa musique où se mêlent toutes ses influences. Dès "Take care my baby" sa voix occupe tout l'espace. L'artiste maîtrise cette soul très souple et heavy qu'il sait si bien faire groover avec excellence aussi sur "Love is deep". Tantôt pop, tantôt sacrément rock'n roll sur "rock'n roll is cold" ou plus profond sur "Feeling is good enough". Mathew E White est ici très grand. Un album du soir étincellant. 





lundi 30 mai 2022

Airbourne toujours aussi(es) intéressant !

Quand Airbourne est arrivé à vrai dire tout le monde était content. Ils pratiquaient le mélange ACDC, Rose Tatoo et autres Angels(Angel city). Et comme beaucoup de groupes rock ils ont un peu recopié leur recette, chose qui est tolérée chez les vieux groupes mais pas trop pour des jeunes loups comme eux. Pourtant je pense qu'il faut soit avoir écouté un album d'Airbourne, en posséder un, ou les avoir vu sur scène tant ils dégagent une énergie incroyable. En tout cas malgré la déification d'un AC/DC qui n'est plus trop, un confinement qui a duré le groupe est toujours là et actuellement en tournée. Le groupe est toujours en forme et au vu des photos il distillent toujours son hard-rock chaud et brûlant comme sur leur dernière livraison (Burnout the nitro).



Il y a deux albums d' Aibourne qu'il faut écouter à savoir "running wild" en 2007 qui avait fait mouche avec ses gros titres comme "stand up for rock'n roll" ou le tonitruant "too much too young too fast" sans oublier le très efficace "Black jack" une composition hyper nerveuse et électrique comme ils savent les composer. Alors si vous doublez la chose avec le "no guts no glory" de 2010 avec sa vilaine pochette(rires) vous possédez toute la base du power hard-rock d'Airbourne. Aussi garnements en studio qu'en live(montée sur les amplis, communication totale avec leur public) il faut aller redécouvrir les fistons des Bon Scott et autres Angus à qui ils n'ont rien à envier sauf peut-être l'époque qui ne leur permet pas de pouvoir percer et de vraiment casser la baraque réellement. Et si vous le coeur vous en dit allez tendre l'oreille à leurs dernières productions plus posées qui montrent un groupe qui sait s'écarter de sa recette et propose une autre  parallèle. Alors en attendant le retour des Spinal Tap versus Australia bon écoute ! 









dimanche 29 mai 2022

Rare Tracks : Birth of Joy Make things happen

 Birth of Joy (en référence au livre de Frederic Nietzstche "la naissance de la tragédie")était un grand groupe. Je dis bien "était" car il n'est plus depuis quelques années. Mais quel parcours avec des concerts époustouflants et aussi quels disques incroyables de ce groupe batave (néerlandais) né en 2008 au sein de l'académie de Herman Brood qui donnait dans le mix parfait !La musique de Birth of Joy est une progression constante entre le blues, le rock psychédélique 60's 70's et le rock'n roll ou le Boogie Woogie. Signé chez Suburban Records le groupe avait rendu visite  à la France  à plusieurs reprises où il avait littéralement mis son public à ses pieds notamment au Pingouin Alternatif à Arthez de Béarn. La France avait été décidément pour eux leur second pays puisqu'ils y avaient fait leur dernier concert sur Rennes avant de splitter en 2011

Leur premier album ressorti avec une nouvelle pochette, "Make things happen" de 2010-2011 devient donc quelque chose de légal mais rare au possible. Ce mix parfait distillé par le groupe en scène ne se réservait pas seulement sur les 4 planches mais déjà pour une bonne part sur album où le groupe dès ce premier opus prouvait qu'il n'avait rien à envier aux dinosaures des 70's ni aux mouse costauds du progressif. Car déjà on sent pointer la chose dans cette galette. Les progressions sont là. C'est ce qui fait certainement de cet album un must d'une discothèque de raretés actuelles. Le groupe jette tous les chevaux dans la bataille et force est de constater que tout est bon, qu'il ne contient pas même une petite faiblesse. Orgue Hammond et guitares desservent des chansons rock efficaces, puissantes que la batterie soutient à merveille rappelant les très grands  power-trio. Comme si Cream rencontrait Purple et croisait Zeppelin.  On regrette bien-sûr le split de cet énorme groupe et on se régale encore et encore de ce Make Things Happen que nous vous conseillons. 





vendredi 27 mai 2022

Eels Extrême Witchcraft


 


Eels, c'est à dire Mark Oliver Everett nous propose un peu sa vie sur chaque album. Cela a tantôt été grunge, rock, acoustique mais toujours avec un souci de poser les choses à chaque album et peu importe si elles ne sont pas joyeuses. La création est ainsi pour lui et son projet de lui-même. Chaque album est ainsi une donnée de température de sa vie. C'est donc toujours une petite crainte que nous avons à chaque sortie(rires). Le mois dernier l'ultime opus "Extrême Witchcraft" (mine de rien son 14ème album) s''est retrouvé dans les bacs et .... surprise..... !!! 

La surprise est un peu de taille dirons nous car le musicien qui s'est très bien entouré autant que  cela soit en terme de production ou de collègues instrumentistes. Il revient avec un album profondément rock sur toutes les plages. Côté production on retrouve lui-même et John Parish(responsable du son chez Pj Harvey, 16 Horsepower et d'autres Dominique A). Eels a retrouvé son ancien comparse aux fûts Knuckes et Kool G Murder à la basse et aux claviers. Eels offre ainsi avec son équipe un album rock à la fois  punk dans l'énergie et bluesy dans ses petites intonations. Les 12 plages sont une merveille. Rien n'est oublié, tout coïncide, tout coule de source. Un morceau en appelle à un autre. On en veut encore et toujours plus. Du riff, des bonnes rythmiques, du soutien, la voix de Eels qui déboule. Toute l'artillerie est déroulée pour une bataille gagnée quasiment d'avance tant l'album atteint une certaine perfection, chose rare dans nos époques. Eels est grand ! 







mercredi 25 mai 2022

The Baggios dao Brazil !

 Décidément le blues-rock psyché se colore de toutes les musiques, de toutes les tendances et arrive à se faufiler encore dans le rock. C'est d'ailleurs une grosse tendance du rock.  Chargé de reverb, délays vintage(peut-être trop parfois) le style perdure mais il s'est bien déplacé dans tous les pays du monde jusqu'au Brésil. Non non ici pas de samba brésilienne mais bel et bien du blues-rock psyché  sauce 2022 réalisée par les Baggios groupe brésilien bien reconnu de l'autre côté de l'Atlantique. La tête de pont du groupe est Julio Andrade. C'est lui le compositeur du groupe. Il nous vient d'une petite ville très ancienne appelée Säo Critovâo. En tout cas son groupe a le vent en poupe : 4 albums à la clé, un dvd, une nomination aux Grammy en 2017. En 2016, ils ont joué au Lollapalooza Brasil, puis ont tourné au Mexique, au Canada et aux Etats-Unis avant de se livrer dans 80 villes du Brésil. Voilà donc pour le décor ! 

Les Baggios proposent toujours quelque chose d'original sur leur album et leur dernier opus se conforte à nouveau à cette règle. Les tonalités classiques du style croisent les bons riffs de blues que nous aimons bien. Le tout se mélange avec brio dans le rock'n roll qu'ils déploient tout au long de leurs shows viscéraux . A cela, rajoutez un mix qui met l'accent indéniable sur  la musique brésilienne, Baläo et Desert rock et vous obtenez la musique des Baggios.   Ce sont toutes ces particularités que l'on retrouve sur leur dernier album "Tupa-Ra" qui lie leur culture(avec des chants polyphoniques en choeurs)  et le côté seventies avec ses grandes envolées guitaristiques au bord des musiques dîtes progressives. Les ultras du pur rock'n roll, les gardiens de chapelles  détesteront sans doute mais les curieux en musique adoreront. Il en va ainsi dans ce bas monde. 

Un groupe atypique, une musique tantrique un dernier album brillant qui nous reposera de la morosité ambiante. 

Ils visitent actuellement la France et seront au Bar "Le Mad" à Mont-de-Marsan vendredi 27 mai. C'est donc un rendez-vous à ne pas manquer si vous n'êtes pas trop loin. 














Black Keys le retour

C'est beaucoup dire des Black Keys qu'ils font du blues-rock pur mais mais leur bluesy pop rock matinée de néo-garage fait effet. La phase "El Camino" et "Turn blue" (2011-2014)est derrière. "Let's rock" est arrivé en 2019 et à vrai dire nous n'y avons pas cru. Pourtant le duo de l'Ohio a redynamisé à nouveau sa pop-blues et nous a balancé dès l'an passé "Delta Kream" fait de reprises de blues avec notamment un clin d'oeil à John Lee Hooker. Jack pot total les Black Keys se sont remis en piste à nouveau. Et les revoilou avec un nouvel album "Dropout Boogie" qui sent bon, Nashville où ils enregistrent maintenant, le chaud, le déhanchement, le 12 bar mais pas que, d'ailleurs comme ils font d'habitude. En un mot les Black Keys sont de retour à nouveau et c'est bien ! 

"Dropout boogie " des Black Keys est donc dans les bacs réels et virtuels des usines streamings. Chaud devant ! si vous connaissez Captain Beefheart(1967) le titre fait référence à une plage du premier album du monsieur. Dan Auerbach et Patrick Carney ont sacrément mis les bouchées doubles pour nous donner un album aussi varié dirons-nous. On retrouve donc leur passion pour le 12 bars(le blues), le minimalisme, un peu le garage, quelques relents pop et le rock'n roll comme ils savent si bien le faire en le matinant de cette enveloppe qui fait leur son inimitable. Les chansons ainsi prennent bien place avec des shuffles boogie-rock qui feront mémoire pour les fans et pour les néophytes du groupe. Car c'est là l'axe du disque : Le Boogie et tels qui le ressentent eux et mis à toutes les sauces même jusqu'au duo avec Billy Gibbons sur "good love". Mis à part deux petits titres un peu en dessous et poppies tout le reste se tient plus que correctement laissant place sur des morceaux rock, en tempo lent ou mid à de très belles envolées guitaristiques. Si depuis "El camino" il fallait en prendre deux nul doute que "Delta Kream" et celui-ci font un duo parfait. Un certain art de l'oeuvre aboutie. 






dimanche 22 mai 2022

Datura4 le désert rock austral est de retour

L'Australie, là où l'ont fait l'autre rock, s'est mal réveillée il y a peu avec le décès du chanteur des Saints Chris Bailey mais le show continue là-bas. D'ailleurs cela ne s'arrête jamais la grosse île fournit nombres de groupes que nous écoutons(non non il n'y a pas qu'ACDC dans la vie ! ). Datura4 nous viennent de là-bas dit ! et de la ville de Perth. Ici c'est ce que l'on appelle un supergroupe où gravitent en son sein la crème du Stoner et du Désert Rock australien avec à sa tête Dom Mariani. 5 albums bien posés plombent la discographie du groupe avec notamment un dernier rempli de variétés sonores "West coast Highway Cosmic", un véritable best-of de rock psyché bien lourd à l'ancienne. 

Comme pour beaucoup de groupes, la crise du COVID étant derrière(on l'espère !) la roue tourne. Les lives s'enchaînent, les tournées aussi avec son lot de virées dans les studios dès que l'on peut. Ce mois-ci Datura4 semblerait apporter une suite à son album plein de couleurs chaudes et propose déjà un petit single que vous retrouverez sur toutes les plate-formes de streaminge (rires) à savoir le petite simple "Going back to hoonsville" et son endiablé rythme blues rock. Les Datura 4 sont donc de retour aux affaires avec un très bon titre où  leur maîtrise des couplets bien posés et des refrains enlevés fait merveille. On sent en tout cas un groupe en pleine possession de ses moyens qui va proposer une très bonne matière première. Ne reste plus qu'à attendre un petit peu pour un grand album. 




samedi 21 mai 2022

Mais où est la réponse - The Answer le retour bientôt



En terme de classic rock les irlandais de The Answer nous ont laissé beaucoup de choses bien : la bande à Cormaac Nesson(chant) a produit 6 albums d'une excellente qualité dans un classic rock de grande qualité. Et puis il y a eu "Solas" en 2016 album un tantinet révolutionnaire laissant entrer le folk, les ambiances, des atmosphères peu classiques ou du moins des directions nouvelles. Et puis il y a eu le COVID et tout ce qui va avec confinements etc... Vous connaissez la suite.

Nous les pensions dans les choux à vrai dire. Depuis une quinzaine et un peu plus  la pause est finie depuis longtemps. Il faudra faire avec The Answer. Paul Mahon a rebranché les guitares, Micky Waters sa basse et James Hetley est sur les starting blocks derrière ses fûts. Sur leur page fb un teaser annonce un nouvel album pour 2023 ! Le message est bien clair avec le teaser ! 

https://www.facebook.com/theanswerrock/videos/1336256976905965/


En guise d'amuse-bouche et d'apéro avant la date, voici quelques albums qu'a fait le groupe en lien video pour se refaire une idée de la musique du groupe, la crème peut-être du classic rock à la britannique. 






mardi 3 mai 2022

Jack is back

 Jack White, l'homme aux 1000 projets, qui pense et joue plus vite que son ombre et que tout le monde  est de retour depuis quelques temps. Bon Mr Jack avait déjà marqué la planète rock  avec  ses Raconteurs en 2018 premièrement en nous balançant une réédition deluxe de son "Consolers of the lonely" incluant  deux inédits "Sunday driver" et "That you're gone". Un des 12 travaux de Jack étant réalisé il passa au suivant en proposant un foutraque tortueux fait de pièces rapportées "boarding house" (y en à marre des fonds de tiroir laissez-les un peu) et ensuite passa à  l'album "Help us strangers", enregistré à Nashville sa ville de prédilection qui remettait la machine rock à nouveau en route. Mais ce ne fût pas tout. Jack White est un bouillonnant de la cafetière et à peine a-t-il un projet qu'il travaille en même temps sur un autre. 

Son deuxième vrai album solo "Lazaretto" n'avait pas laissé un grand souvenir ni son troisième. Il était temps pour le rocker qu'il est de remettre le couvert. D'un bleu fluorescent et électrique Jack a donc tout rebranché pour proposer un nouveau voyage avec ses tortueux chemins où il croise le fer ou plutôt les guitares hurlantes fuzzées au maximum. Tout frais l'album se nomme du doux nom de "Fear of the dawn". A la fois sombre, puissant et portant sa griffe le nouveau Jack White est bien là. 11 plages défilent proposant la sauvagerie guitaristique et de recording dont il a une incroyable maîtrise. Des saturations diaboliques, des batteries de cogneur, des overdubs venus d'ailleurs et des gimmicks de voix tubesques le Jack signe son grand retour dans un rock titanesque, heavy et puissant où sa guitare règne en reine. Ambiances complexes, glauques, poisseuses, véritables odes au grand malin Jack a tout jeté dans cette bataille peut- être même son âme car ici tout est mis à nu, à vif. On savait qu'un jour la machine gun de Nashville reviendrait mais pas  avec autant de puissance.  Une des bonnes surprises de ce joli mois de mai. Qui s'en plaindrait ? 





Mémoires de Concerts- Cèu de Pyrène – Ceux qui font chanter te saluent Le Livre de Franck Urban Maison des Légendes

  Quel est le point commun entre Iggy Pop, Ac/dc, Bill Wyman des Stones, Iron Maiden, James Brown, Johnny Clegg ou encore Frank Zappa? Même...