mardi 7 juin 2022

The Dead Weather horehound - les 11 travaux de Jack White

 En 2009 Jack white avait laissé (un peu) tombé la guitare et s'était positionné batteur et chanteur du Dead Weather épaulé par la nébuleuse Alisson Mosshart(guitare et chant). Sorti sur le label Third Man Records le groupe avait proposé  "Horehound". 11 plages dédiées au blues le plus poisseux, le plus tordu, au rock le plus acide sans doute de cette période. A lui seul cet album était à nouveau une démonstration du génie communié du Jack White en mode solo project. 

Vieilles baraques au planches pourrissantes surplombant le bayou où la chaleur atteint une température poisseuse c'est sans doute là que nous mène Jack White et si vous rajoutez les vapeurs d'un whisky bien frelaté alors vous avez bon. Car tout cet album repose sur cet univers poisseux, glauque. Le ton est donné dès "I cut like a buffalo" et ses éructations sexuelles tribales. Quand le Jack est à la batterie c'est un peu comme à la guitare il y règne tel un roi lézard visqueux s'initiant dans tous les moindres interstices de vos neurones déjà bien rongées. 

Du blues il en est beaucoup question ici vous avez bien compris. Jack White sait le tordre, le disséquer, en sortir sa substance minimaliste et le réinjecter dans une création crue comme sur "so far from your weapon" ou encore dans la sombreur poisseuse Doorsienne  de "Rocking horse". Un album à conserver précieusement au fin fond de votre discothèque et à ressortir  les nuits de canicule tant il peut être la bande son parfaite pour des soirées...  Metaphysique poisseuse quand tu nous tiens... 





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