dimanche 25 septembre 2022

Robert Plant le solo du dirigeable Pictures At Eleven



Certains commencent leur carrière de chanteur en groupe et y restent. Pour d'autres il y a le groupe avant et puis pour diverses raisons la porte de sortie est grande ouverte et c'est la reconversion. Bien avant le retour au vert, Robert Plant, par force, a commencé sa carrière avec un album que pas grand monde n'a aimé. A vrai dire sans le dirigeable tout le monde pensait que çà ne marcherait pas. Robert en a défié des épreuves au sein de Led Zeppelin. "Pictures at eleven" fût sa première marche. 

"Pictures at Eleven" est donc le premier opus d'une très longue liste dans la carrière du chanteur. Mise à part sa symbolique qui est difficilement digérable par les fans de son ancien groupe l'album propose quand même 8 chansons. Il sort  en 1982 sous le label de Led Zeppelin : Swan Song qui fonctionnait encore et est produit par le chanteur lui-même. C'est une équipe de musiciens de studio qui travaillent ici pour Robert avec des stars de la batterie de l'époque pour certains titres comme Phil Collins ou encore Cozy Powell. Il fallait de vrais frappeurs pour cet album. Cela se sent sur toutes les chansons. On retrouve à la guitare Robbie Blunt que Plant a bien connu dans les Honey Drippers plus tôt. Il est enregistré dans un lieu que Robert a bien connu aussi : Les studios Rockfield dans le Pays de Galles. 




C'est un album charnière que nous avons là, entre un Robert Plant en solo, qui souhaite proposer une base pour sa  nouvelle musique qu'il va faire, mais aussi construire son répertoire en se servant  de l'avant sans l'oublier. Les titres "Slow Dancer" et "Like I've never been gone" auraient pu être des bonus zeppeliniens. Les autres chansons sont guidées par le style de l'époque, remplies de ces nouveaux claviers entre soft rock approchant une certaine presque new-wave,  rock fm, mainstream. 

Bref le grand Robert sera plus pop. Il développera à partir d'ici ce que,  finalement Led Zeppelin avait commencé à effleurer sur Physical Grafitty, Houses of the Holy ou encore carrément Présence. On accroche ainsi à beaucoup de morceaux qui auraient pu se trouver sur ces albums  comme le big rock U.S de "Burning down one side" ou encore "Pledge Pin" bonne chanson pour un Présence. 




Voilà donc un album de deux mondes qui préfigure toute la nouvelle carrière du chanteur . Le barde Robert Plant va ainsi voyager dans  beaucoup d'univers, de cultures afin de ne  faire artistiquement qu'un. Nos seuls regrets se portent  sur ces claviers que Robert Plant et plein d'autres ont    toujours plus ou moins eu du mal à utiliser, à doser  à leurs  débuts en en mettant un peu trop, un peu partout mais MTV pointait il faut se le rappeler. A ranger après Présence tant il aurait pu en être une suite ou un second disque de bonus. L'album avait atteint la 2ème place des charts britanniques et la 5ème des charts américains. Deux bonus figurent sur la remasterisation : "Far post" et "Like I've never been gone" en live. L'album était dans tous les bacs en 1983. "Coda" lui sortait en 1982 avec comme maestro aux manette Jimmy Page. L'ordre était respecté. 







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous reprendrez bien un jack et son album no name

      En 2024 Jack White s'est octroyé un retour qui n'est pas des moindres en 2024.  « No name » est sacrément huilé dans le rock l...