dimanche 2 octobre 2022

Juda's Priest les clous, le cuir et British Steel

Rien que pour la pochette "British Steel" de Juda's Priest est emblématique pour son époque. Roslav Szaibo et R. Elsdale le designers et photographe de cette iconique présentation ne se doutaient pas, aux débuts des 80's, qu'ils confectionnaient un univers pour l'un des grands albums de la Nouvelle Vague du Heavy-métal so British. Car si certains ont fait naître le style d'autres comme Juda's Priest l'ont peut-être et sans doute aussi paré de clous, de cuir et de tout l'attirail SM  qui allaient marquer au fer rouge un groupe aux multiples grands albums. 

C'est après l'excellent "Killing Machine" que Juda's Priest se lance dans la confection d'un nouvel album. Tom Allom, producteur réunit la garde prétorienne de Rob Halford(chanteur hurleur) en 1980 pour enregistrer ce "British Steel". La formation est la même que sur "Killing Machine". Contrairement à beaucoup de groupes de l'époque et du style Juda's Priest a trouvé depuis longtemps un bon équilibre dans son line-up. On retrouve donc les légendaires deux guitaristes : Glen Tipton et KK Downing pour leurs rythmiques et soli endiablés et l'implacable duo basse-batterie à savoir Ian Hill et Dave Holland

Depuis quelques albums  le heavy-métal est autre et il a vraiment un nom et c'est celui de Juda's Priest(Non y a pas eu que Black Sabbath) qui aura amené une autre imagerie, un style, une griffe bref  quelque chose que les autres n'ont pas. Tout c'est fait progressivement et très vite l'écoute de "British Steel" révèle qu'il ne sera qu'une étape dans la carrière du groupe. 



La bande à Halford propose ici des morceaux divers, variés, racés, taillés pour la scène démontrant une place prépondérante dans le style. Ici tout n'est que morceaux phares. Le groupe installe des ambiances chères à leurs fans(musique et textes)  : "Rapid fire" et "Métal gods" qui deviendront des essentiels du groupe en live tant pour le son et leurs exécution à 400 pour cent  dans le cahier des charges du style. Sans oublier leur côté rock ils posent ici un  grand hit plein de vigueur : le scénique "Living after midinight". Les séances de 1980 laissent aussi la place à une recherche en terme de compositions où le groupe excelle  avec le magnifique "Grinder" et "you don't have be old to be wise".



 Vous l'avez compris, ici tout est noté sur un bon 18/20 tant le groupe s'est surpassé dans cette année de début de décennie. Juda's(comme disent les fans)maitrise tout  ici : les  rythmiques lourdes et efficaces, une grande finesse de mélodies, des relais de solos en guitare toujours reconnaissables et inventifs, et la voix particulière, puissante et perçante d'un Rob Halford véritable roi du style. Indispensable dans une discothèque tant pour sa pochette que pour son contenu. 



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