En lisant le Rock n Flock(orthographe assumé) de ce mois-ci mon oeil s'est arrêté sur l'album de Nebula "Transmissions From Mothership Earth". Non seulement mon oeil s'est arrêté mais aussi mon oreille puisque je suis allé l'écouter sur le tube(je préfère à Spotify ou Deezer). Alors direction la Californie comme chantait Julien Clerc(pas Doré) pour reprendre les choses et apporter quelques éclaircissements sur ce superbe nouvel album de ce sacré combo.
Avant de parler de Nebula il faut parler de Fu Manchu car les deux groupes sont liés. En 1997, le chanteur de Eddie Glass et le batteur Ruben Romano quittent Fu Manchu et forment Nebula pour oeuvrer dans un stoner aux racines prises dans des groupes hard-rock d'antan(Black Sabbath, Blue Cheer), parfois proto-punk(MC5), et parfois psychédéliques(Grateful Dead). Voilà le décor est planté. Ici on parle riffs lourds, rythmiques pachydermiques et grosse artillerie. Nebula a sorti sous des line-ups différents 6 albums depuis 1999. Les deux premiers ont été produits sur le label Sub-Pop(çà vous dit quelque chose ?). En 2019, le trio nous offrait un très bon "Holy Shit" et les voilà à nouveau sur les statings-blocks pour assurer le support de leur dernier album.
Je ne sais pas si c'est le temps passé dans Fu Manchu mais Nebula arrive très bien à faire coexister les deux styles musicaux sur tous leurs albums et ici c'est jackpot. Nous avons donc un bien bel album, bien heavy où le fuzz règne en maître du début à la fin autant sur les riffs, les solos et les rythmiques. Tout est massif ici, compact et vous rappellera le bon vieux temps du hard-rock bien lourd. Tout fonctionne à chaque morceau. Le son est captivant. Les chansons accrocheuses. Et la voix vient ciseler tout cela d'une bien belle manière incantatoire ou shamanique pour respecter les canons du style. Nul doute que le dernier Nebula trônera au dessus de votre platine cd ou vynil. On conseille.
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