mardi 19 avril 2022

Electric Mary Down to the bone



Si Electric Mary était arrivé à l'époque des deux premiers Rose Tattoo, ou des premiers albums australiens de qui vous savez je pense que certaines choses auraient été bien plus difficiles tant ce groupe est une bourrasque de riffs. Car le riff, Electric Mary le maîtrise du début à la fin. Cette chose qui manque tant au rock actuel, au hard-rock, les aussies savent l'asséner tel un marteau sur une enclume. Il faudrait chroniquer, analyser tous leurs albums tant le rock qui est distillé est le grand cru des grands crus. Allez commençons avec ce "Down to the bone"

Rythmiquement et mélodiquement vous savez où la risque va avoir lieu avec Electric Mary. D'entrée c'est un "let me out" effet buldozer qui ouvre l'album. Vous êtes plaqués au sol ? Ceci est rien, le reste étant encore un cran au dessus. Car ici Electric Mary développe tout son style : rythmique, basse/batterie collées, voix rauque dans un rock, hard-rock non fait de ces sons à lampes mal maîtrisés, réverbés égaux à de l'autotune de supermarché non ici disons que nous sommes dans l'essence de la chose. 

Toute l'artillerie est maintenant  déployée il ne reste plus qu'à se laisser emporter et headbanguer tranquillement. On se demande comment l'Europe, les States, le monde ont pu passer à côté de ces brûlots. Le groupe offre ici un album compact, puissant qui vient vous consoler des Airbourne trop acdisés ou du  décevant dernier opu de Wolmother . Alors si d'aventure vous avez la place pour deux ou trois cds dans votre colonne gardez de la place pour les Electric Mary ils sont une pièce indispensable dans une discothèque rock digne de ce nom. 





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