Brian Jonestown Massacre caracole avec globalement un album par an(11 au compteur). Le groupe d'Anton Newcomb a le vent en poupe et la forme. On retrouve chez ce groupe californien de San-Fransisco les influences du Velvet underground, the Jesus and Mary Chain et comme un cheveu dans la soupe les Rolling Stones. New wave, Shoegazing, rock psychédélique et tant d'autres styles sont les enveloppes de la musique du groupe qui des fois se révèle expérimentale mais aussi s'imprégnant du rock 60's.
On ne les attendait pas vraiment en juillet 2022 d'ailleurs ils arrivent presque toujours quand on ne les attend pas tant ils sont discrets avec ce jusqu'au boutisme à garder l'indépendance sur leurs productions. Bref Newcomb s'est donc pointé avec ce "Fire doesn't gross on trees" relativement dans la lignée de ce que fait le groupe à son habitude. Ce qui frappe cependant sont les finitions apportées aux compositions et au son
Le groupe qui est ici est toujours aussi présent dans sa musique et la maîtrise d'un bout à l'autre. L'appétit venant en mangeant BJM a bien placé ses titres en mid-tempo, de bons riffs, du croisement entre folk et guitares plus rock et des drums rappelant presque Suicide. Ici tout est question d'ambiances entre folk, rock sombre et mélodies grandiloquentes (influences new-wave) et très réussies. Jesus and Mary Chain ne sont pas très loin, ni le Velvet. L'étincelant disque de l'été est peut-être ici comme un diamant noir rock au firmament aurait dit le Lou.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire