vendredi 11 novembre 2022

Robert Gordon félin du rockabilly



Le 18 octobre 2022 c'est un petit garçon de Washington Dc et de la grosse pomme qui est parti dans les étoiles : Mr Robert Gordon a quitté notre monde pour partir au firmament rejoindre  certainement les glorieux compositeurs qu'il n'a eu de cesse d'adapter pour nous faire redécouvrir le rock des années sauvage des années 50.  Gordon, était un vrai félin du rockabilly qui a su redonner une autre vie à ce fameux style. Le portail de médailles en albums est fait de plus de 12 opus, des grands noms au niveau collaboration, un héritage conséquent.

Il n'a que 15 petites années et déjà  il chante dans les Confidentials  avec sa voix incroyable et reconnaissable entre toutes qui deviendront les Newports. A 19 il se met à se marier. Il aura deux fils. Malheureusement le sort s'abattra sur lui. Gordon perd l'un d'eux et c'est un véritable choc qui signera l'arrêt de la musique pour lui et une grande traversée du désert. Il quitte Washington avec sa famille et s'installe à New-York. Le clan tient un magasin d'habits. Lassé de la vie de famille Gordon divorce. La musique repointe alors son nez et l'histoire recommence à nouveau. 



Aux mids 70  il intègre et joue dans les Duff Darts qui avaient déjà sorti un premier album "Sire" sans lui. Sur scène Gordon donne une sacrée dimension à cette association grâce à sa capacité à reprendre et à s'accaparer les grands titres du rock'n roll. 



Puis  se fait produire par Richard Gottereher qui le présente à Link Wray. Une émulation est là. Ils réalisent les deux premiers 30 cms de Gordon accompagné par les Wildcats. Peu après, il engage le frère d'Elliot Murphy comme manager et continue à reprendre les grands titres de ses idoles : Eddie Cochran, Gene Vincent ou encore Bill Haley. Avec sa banane, sa chevelure gominée, ses vestes léopard et ses chemises rockab il écume les clubs et les scènes remettant au goût du jour les pionniers du rock'n roll sans s'arrêter. 



Il est remplacé par Chris Spedding aux côtés de Link Wray. Malgré cela  il continue à sortir ses albums, où il arrive à se faire accompagner au piano par Bruce Springsteen. Il enregistre une composition de Johnny Burnette "Rock billy boogie" qui aura grand succès en Europe et où il montre qu'il n'a rien à envier à certains de la jeune génération. 


En 1982 il participe au film "The loveless" et continuera sa carrière doucement et tranquillement. On lui doit aussi l'excellente reprise "The way I walk" de Jack Scott et popularisée par les Cramps. Il en fera une très bonne adaptation.  


Même s'il n'aura jamais eu la même renomée que les Stray Cats il reste un acteur du rock n roll  très prisé chez les passionnés de rockabilly. Il laisse un héritage culturel imposant et important égal aux pionniers qu'ils reprenait et qu'il nous a fait connaître. 




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