vendredi 29 avril 2022
Giuda glam rock al dente
mardi 19 avril 2022
Electric Mary Down to the bone
Si Electric Mary était arrivé à l'époque des deux premiers Rose Tattoo, ou des premiers albums australiens de qui vous savez je pense que certaines choses auraient été bien plus difficiles tant ce groupe est une bourrasque de riffs. Car le riff, Electric Mary le maîtrise du début à la fin. Cette chose qui manque tant au rock actuel, au hard-rock, les aussies savent l'asséner tel un marteau sur une enclume. Il faudrait chroniquer, analyser tous leurs albums tant le rock qui est distillé est le grand cru des grands crus. Allez commençons avec ce "Down to the bone"
Rythmiquement et mélodiquement vous savez où la risque va avoir lieu avec Electric Mary. D'entrée c'est un "let me out" effet buldozer qui ouvre l'album. Vous êtes plaqués au sol ? Ceci est rien, le reste étant encore un cran au dessus. Car ici Electric Mary développe tout son style : rythmique, basse/batterie collées, voix rauque dans un rock, hard-rock non fait de ces sons à lampes mal maîtrisés, réverbés égaux à de l'autotune de supermarché non ici disons que nous sommes dans l'essence de la chose.
Toute l'artillerie est maintenant déployée il ne reste plus qu'à se laisser emporter et headbanguer tranquillement. On se demande comment l'Europe, les States, le monde ont pu passer à côté de ces brûlots. Le groupe offre ici un album compact, puissant qui vient vous consoler des Airbourne trop acdisés ou du décevant dernier opu de Wolmother . Alors si d'aventure vous avez la place pour deux ou trois cds dans votre colonne gardez de la place pour les Electric Mary ils sont une pièce indispensable dans une discothèque rock digne de ce nom.
jeudi 14 avril 2022
Spoon girls can tell 2001
Les américains de Spoon sont revenus sur le devant de la scène il y a peu avec un magistral dernier album mélangeant les gros titres avec des choses plus pop. Il faut espérer que le groupe d'Austin le vende aussi bien que ce "Girls can tell" paru en 2001.
Pourquoi s'intéresser à un tel album ? Car Spoon développe un style de pop et de rock un peu hors du commun(on dit Indé ! Rires) et puis lorsqu'un groupe fait un petit carton avec une bonne discographie il faut être curieux, sortir de ses chapelles et aller fouiller dans la discographie. Nous sommes ici devant un album de renaissance quasiment, réalisé suite à des changements de labels et de line-up. Spoon semble si être attelé comme les pyramides, façonnant chaque chanson méticuleusement. Le rock'n roller ne s'y retrouvera pas trop mais l'amateur de choses variées va y trouver son compte tant Spoon sait étirer son rock indépendant teinté d'une new-wave d'antan rappelant ces grands groupes que nous avons tous connus.
Spoon est sur cet opus tantôt dans une recherche mélodique implacable en terme de pop, tantôt axe ses morceaux rock avec une grande réussite faîte de riffs sombres et tantôt dans des univers noirs étincellants rappelant une certaine batcave(ah la guitare aigrelette rien de mieux pour cela !). Le groupe tient l'auditeur en haleine tout le long du disque en délivrant un son brut, avec des harmonies recherchées.
Cet opus ne plaiera pas à tout le monde mais il secouera, vous bousculera de part une ambiance toute particulière : on appelle cela la musique. Un bonus pour le mix de la batterie, un son brut, métronomique qui joue la star tout au long de cette étoile noire.
vendredi 8 avril 2022
The Treatment
Le heavy-métal et le hard-rock ne sont plus grand chose il faut le dire. Le Métal a remplacé ces styles apportant sa cohorte de styles, de chapelles et de cirque il faut le dire aussi. Pourtant certains ont décidé de reprendre les concepts d'un certain hard-rock anglais des années 80 et notamment avec sa signature britannique. Nous avons déniché un groupe qui sait faire dans ce style comme peu. The Treatment a la particularité de le faire et d'y faire croire en tout cas assez bien.
Issus de Cambridge(Angleterre), les musiciens de Treatment officient depuis 2011 et s'offrent au compteur 5 beaux petits albums. On pourrait croire à un bluff mais non tout ce tient ici rappelant bien-sûr les groupes de NWOBHM ou les groupes s'y rapprochant. En tout cas, que cela soit sur leur "Power Crazy" de 2019 que sur "The Might hurt" de 2011 ou le très réussi "waiting for the good luck" de 2021 la bande à Tagore Grey poursuivent leur chemin en délivrant une musique juste et qui se bonifie au fur et à mesure des années avec des morceaux qui font taper du pied, hocher la tête bref du hard-rock simple. Oui ici nous avons du très bon, ni trop extraordinaire, ni trop classique et offert avec une justesse hyper professionnelle. The Treatment est un sacré bon groupe comme le hard-rock en a fourni en Angleterre dans les 80's. Nul doute que ceux-ci seraient de parfaits partenaires pour une tournée des Def Leppard voire même des ACDC ou un Motley Crue en tournée d'adieux. Hard-rock, rock, mélodique, puissant, posé Un groupe à suivre absolument !
"Rat Race"
Let's get dirty
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